Proverbes azalans

(Adaptation libre de proverbes arabes disponibles sur Evene.fr)

Le paradis de la terre se trouve entre les seins d'une femme, sur le dos d'un ankar, dans les pages d'un livre.

Mourir en se vengeant vaut mieux que vivre dans la honte.

Quand tu lances la flèche de la vérité, trempe la pointe dans du miel.

Remplissez plutôt votre maison de pierres que de voisins.

Qui tue le karbar en mange, qui ne le tue pas est mangé.

L'air du paradis est celui qui souffle entre les oreilles d'un betnazar.

Le betnazar est un cadeau de Dieu à l'homme.

Si tu veux être obéi, donne des ordres raisonnables.

Si tu ne peux être une étoile au firmament, sois une lampe dans ta maison.

Ecris les choses néfastes que l'on t'a fait subir dans le sable, mais grave les bonnes dans le marbre.

Le betnazar ne voit pas sa propre bosse, il voit la bosse de son frère.

L'encre du savant est aussi précieuse que le sang du martyr.

N'ouvre la bouche que si tu es sûr que ce que tu vas dire est plus beau que le silence.

Là où la diplomatie a échoué, il reste la femme.

Le hasard est l'ombre de Dieu.

Le véritable temple est celle qui est construite au fond de l'âme.

Le soupir d'une jolie fille s'entend de plus loin que le rugissement du karbar.

Le monde est du côté de celui qui est debout.

A tout vivant une fin.

Le ventre de la femme est un jardin qui porte toutes sortes de fruits.

On ne peut pas porter deux melons d'eau dans la même main.

L'arbre qui ne donne pas d'ombre à son propriétaire doit être coupé.

Un roi juste est l'ombre de Dieu sur la terre.

La colère du vrai croyant ne dure que le temps de remettre son turban en ordre.

Un fou a jeté une pierre dans un puits, mille sages n'ont pu la retirer.

Je donne une datte au pauvre pour en goûter la vraie saveur.

N'achète pas la maison avant d'avoir acheté le voisin.

Soyez frères dans la vie commune, mais étrangers dans les affaires.

Pour vendre, dis du bien ; pour acheter dis du mal.

Si vous voulez acheter, traversez le bazar en regardant et achetez en retournant.

Le droit est un sabre tranchant.

Sans la casse, la poterie n'existerait plus.

Ce que le betnazar imagine, les djulufs le devinent.

Il n'y a de paix possible qu'après la guerre.

Qui ment pour toi, mentira contre toi.

La femme qui s'entend avec son mari fait tourner la lune entre ses doigts.

Lorsque Dieu ferme une porte, il en ouvre toujours une autre.

Un oeil suffit au marchand, cent yeux ne suffisent pas à l'acheteur.

Les karbars aboient, la caravane passe.

Dans une passe étroite, il n'y a ni frère ni ami.

Les proverbes illuminent le discours.



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