Azalaï
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Diseur d'espace, Traité de géographie azalane

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Diseur d'espace, Traité de géographie azalane Empty Diseur d'espace, Traité de géographie azalane

Message  La voix des sables Mer 26 Avr - 20:16

Diseur d'espace, Traité de géographie azalane
Un texte de l'éminent géopisteur de Darek-Idnach, Maître Arfoud Dhamrham à l’Ecole de Darek-Idnach.

- En guise d'introduction -


Après près de 4 générations de pisteurs issus de la famille de Dhamrham de Darek-Idnach, moi, Arfoud Dhamrham suis heureux de présenter à cette noble assemblée les travaux de plusieurs vies de géopisteurs. Je tenterai d’évoquer au travers de cet exposé concis les fondements géo-physiques en me basant sur les recherches de Al’Mandar et en géologie sur les recherche du savant Baar’Danek. Cet exercice périlleux est destiné tout particulièrement aux élèves et curieux qui souhaitent en savoir plus sur l’étude géographique azalane.

L’étude du paysage azalan a longtemps été renié par les autorités savantes, cénacles fermés qui ne voyaient pas l’intérêt d’étudier une terre dénuée de tous et avec laquelle les hommes ont perdu toute interaction. Pourtant après de longues années d’Errance, des catastrophes dues à la méconnaissance du territoire et des remises en questions notamment géostratégique par nos illustres conseillers militaires, la société savante azalane et tout particulièrement darek-idnoise a décidé de revenir sur ses préjugés en ouvrant une chaire dédiée à la géographie physique en Azalaï.

Je souhaite aujourd’hui aborder un certain nombre d’éclaircissements sur les termes de géopisteurs qui sont rentrés dans le langage courant. J’évoquerai ici avant tout la classification générale qui nous permet d’éclaire de nombreux phénomènes géomorphiques.

Chapitre 1 : Mandhar tabi : déserts de pierre
Chapitre 2 : Mandhar bari : déserts de sable
Chapitre 3 : Mandhar mari : paysages urbain des cités-betnazar
Chapitre 4 : Mandhar kari : paysages ancestraux
Chapitre 5 : Mandhar Azi : paysages aériens (climatologie)


Dernière édition par La voix des sables le Jeu 21 Fév - 16:55, édité 3 fois
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Diseur d'espace, Traité de géographie azalane Empty I. Le Mandhar Tabi

Message  La voix des sables Mer 26 Avr - 20:17

I. Le Mandhar Tabi, ou le paysage à revêtement dur (les déserts de pierre)


En ce qui concerne le Mandhar tabi, nous savons que parmi les terres explorés depuis près de mille ans par nos betnazars ancestraux, il n’est répandu que très localement formant des îlots stables perdus au milieu d’un océan de sable en grains. Le Mandhar Tabi correspond en général à des plateaux pierreux et rocheux mais également à des massifs montagneux et volcaniques. Voici une liste non exhaustive de quelques formes de paysage que nous pouvons rencontrer lors de « traversées en tabi » :

L’AVEN est en effet un abîme en forme d’entonnoir ou de puits qui s’ouvre à la surface de terrains calcaires et qui se ramifie, communique avec des grottes, abrite des rivières de sable souterraines.

Les BAR’ANKO désignent des ravins volcaniques peu praticables par les betnazars.

Le BOWAL est un plateau avec cuirasse de latérite, une terre friable et très sèche dont ne raffole par les animaux qui la traverse.

La CALDEIRA reste un cratère volcanique effondré sur lui-même.

Les CAYE sont des îlots de rocs au milieu d’un désert de sable, ils sont particulièrement redoutés par les Djulufs navigateurs.

Une CLUSE est un passage resserré entre deux reliefs assez large pour passer en betnazar.

Les CLAU sont des plaines caillouteuses qui annoncent des déserts de sable.

On appelle CULMEN, le point le plus haut atteint.

La DJEBEL est une montagne caillouteuse qui précède en générale un CLAU.

Une FJELL est un plateau rocheux banal.

L’ HAMADA désigne un plateau pierreux en région désertique dont la surface est formée de dalles rocheuses de croûtes et d’éclats anguleux.

L’HARJU est une colline allongée, basse et sinueuse qui précède en général une DJEBEL.

Un LAHAR est une coulée boueuse sur un cône volcanique.

La MINE reste une exploitation d’un gisement de minerai par outils manuels. (CARRIERE à ciel ouvert)

Le PIEMONT est un espace de plaine situé au pied d’une montagne.

Les TERRIL évoquent les tas de débris rejetés à proximité des mines.


Dernière édition par le Mer 26 Avr - 20:21, édité 1 fois
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Diseur d'espace, Traité de géographie azalane Empty II. Le Mandhar Bari

Message  La voix des sables Mer 26 Avr - 20:18

II. Le Mandhar Bari, ou le paysage à revêtement mou (les déserts de sable)


Le Mandhar Bari concerne de loin le type de paysage le plus répandu dans les terres infinies d’Azalaï. Issus de multiples fables et mythes de nos saintes écritures, la Très Glorieuse Nilara, l’origine des grains de sable qui forment cette étendue sans fin interrompue ici et là par des Mandhar Tabi reste méconnue. Nous savons que le sol n’a pas toujours été recouvert de sable grâce aux écrits mais celui-ci est aujourd’hui le paysage de base des terres azalanes. Là aussi, de nombreux termes sont peu connus et méritent qu’on s’y intéresse pour mieux comprendre le monde qui nous entoure aussi rude soit-il.

Les ATJARS sont des tempêtes de sable.

La BARKHANE est une dune en croissant, de profil dissymétrique et progressant par les pointes, qui indiquent le lit du vent. Leur dimension les rend susceptibles de cheminer rapidement et d'envahir des terres dures. Son plus fidèle allié est donc le vent, associés ils sont redoutables et rendent la navigation périlleuse.

Le BOULBENE est un sol léger et granulé, plus stable qu’une dune et qui précède en général des plaines caillouteuses.

Le terme de CANOPEE évoque la surface onduleuse qui s’étend à l’horizon lors de traversées de vastes plaines sableuses.

La DUNE est un relief de sable construit et façonné par le vent. Elles sont vives (remaniées par le vent) ou mortes (fixées par le relief). Elles sont isolées ou en nombre, forment un cordon ou plusieurs alignements parallèles. Certaines en croissant, d’autre paraboliques ont des points au vent et progressent par leur centre.

Le FEIDJ est un couloir entre de dunes.

Le GASSI est un couloir entre les dunes.

Les KOUM sont des sables mouvants de faible portance dans lesquels un corps lourd s’enfonce inexorablement.

Le RHOURD est un massif dunaire élevé.

Le SABLE est une roche siliceuse, meuble formée de granules libres de 0,2 à 2mm. Il est déposé par le vent.

Le SIF est une crête de dune en lame de sabre.


Dernière édition par le Mer 26 Avr - 20:22, édité 1 fois
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Diseur d'espace, Traité de géographie azalane Empty III. Le Mandhar Mari

Message  La voix des sables Mer 26 Avr - 20:18

III. Le Mandhar Mari, ou le paysage urbain des cités-betnazars


Je n’évoquerai ici que quelques notions générales puisque je donnerai très prochainement une conférence dédiée uniquement au Mandhar Mari avec une analyse sociale de l’habitat dans ce même établissement. Pour l’heure, je souhaiterai là aussi placer les bases pour comprendre le paysage citadin azalan.

Les AUREOLES permettent de distinguer les niveaux du bâti sur la bosse du mammifère géant. La première auréole est la plus vaste, elle fait le tour de la base de la bosse et est habitée par les masses populaires de la cité. La seconde auréole est déjà mieux bâtie avec des espaces verts plus fréquents et des ankarports mieux entretenus. La troisième auréole est celle du CARAVANESERAIL et des centres commerciaux et lieux de sociabilités dans la cité. Enfin, la quatrième et dernière auréole est la plus petite, en haut de la bosse, elle est dominée par le SERAIL et les quartiers royaux.

La BORIE est une cabane de pierre sèche.

Le CARAVANESERAIL est un lieu cosmopolite ou on accueil les voyageurs des convois de caravanes, acheteurs et vendeurs de toute la cité. Une sorte de forum, une place centrale pour de nombreuses cités. (troisième auréole)

La CASBAH est une citadelle défensive qui est en général construite sur le pourtour de la cité.

Les CORON sont des maisons de mineurs, identiques et alignées bâties sur des plaines dures au sol.

La COURTIL est une annexe close de la maison destinée à des cultures précieuses très répandues dans l’habitat moyen et riche des azalans.

Le DAWAR est un campement, village de tentes lors d’expéditions en-dehors du betnazar.

Une ESPLANADE est un lieu plat découvert et dégagé pour des parades qui part du CARAVANESERAIL pour aller jusqu’au SERAIL. Il est très utilisé pour les parades militaires, processions liturgiques et festivités qui sont fréquentes en territoire urbain azalan.

Le FONDOUK est un lieu qui sert d’entrepôt et d’hôtel pour les marchands itinérants, lieu de rencontre des arpenteurs du désert (nombreux dans la troisième auréole)

La FONTAINE, source ou prise d’eau potable naturelle, représentant source de vie est un élément fondamental du décor urbain.

Le GOURBI est une petite maison médiocre, chaumière populaire répandue dans les auréoles inférieures de la cité (première auréole)

Les HABOUS sont des quartiers et des biens architecturaux gérés par l’église. Cela peut aller des hospices de guérisseurs pour le petit peuple aux temples royaux.

Le HAMMAM est une source d’eau chaude pour les bains publics (nombreux à partir de la deuxième auréole)

Les IGUES sont des puits verticaux creusés à même la bosse vers les réserves d’eau du betnazar. Plus fréquents dans la première auréole, on les enlumine de FONTAINES dans les auréoles supérieures.

Les GHERD sont des jardins familiaux répandus dans les auréoles inférieures.

Le KSAR est un quartier fortifié de la cité servant de batterie pour les catapultes ou de réserves.

La MEDINA est le nom typique pour les quartiers avec ruelles étroites, impasses et maisons aveugles sur la rue et ouvertes sur une cour intérieure.

La NA’OURA est un roue à godets pour puiser l’eau au fond des fontaines.

Les PALMERAIES sont des concentrations de palmiers qui donnent dattes et huile. Elle aussi un lieu public, sorte de havre urbain très prisés par les hauts fonctionnaires et membres de la famille Illustre.

Le SERAIL évoque le quartier palatial urbain.

Le SOUK est un marché.

Un TIGHREMT est un grenier fortifié protégé contre les pilleurs intérieurs et attaques extérieures.


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Diseur d'espace, Traité de géographie azalane Empty IV. Le Mandhar Kari

Message  La voix des sables Mer 26 Avr - 20:19

IV. Le Mandhar Kari, ou le paysage ancestral


Le Mandhar Kari évoque surtout l’aspect découverte et exploration. C’est l’étude la plus délicate car en géographie azalane car elle dépend de nombreuses recherches en histoire et en navigation. Les géopisteurs sont pourtant les premiers sur le terrain à classifier les découvertes et à les évoquer sur les cartes. Il s’agit encore une fois de tracer les grandes lignes de la recherche qui aujourd’hui se tourne de plus en plus vers la GEOSOPHIE.

La DIVAGATION est une forme de l’Errance, un cheminement sans but qui consiste à naviguer hors des sentiers connus dans les profils de méandres sableux.

L’ EMPYREE est un lieu de béatitude qui n’existe nulle part sur terre, des points de vue souvent sur des CULMEN qui permettent de faire de nombreux relevés à l’horizon.

L’ERRANCE implique l’absence de territoire, elle est aliénation et est considérée comme un fruit de malédiction, une épreuve de Dieu pour les hommes. L’Errance comporte tous les fantasmes de la terre mère, du paradis perdu, des racines disparues. Pourtant, les peuples azalans ont aussi besoin de l’errance car porte l’information permet les échanges. Etrange et nécessaire, l’Errance évoque l’inquiétude car bouge, se déplace, pas de racine, d’attachement…

L’EXIL évoque le départ forcé d’un territoire d’arrêt du betnazar pour un autre.

L’EXPLORATION consiste en la recherche d’un nouvel espace par des équipes de géopisteurs notamment.

La GEOSOPHIE est la sagesse qui proviendrait de la connaissance de la géographie (physique en l’occurrence)

Les HYPOGEES sont des lieus de réunion ou de sépulture en sous-sol, fréquents dans les territoires fawalas.

Le MIRAGE est une illusion provoquée par Dieu, une ombre de sa présence à nos côtés.

Le TRAKT désigne la route des pionniers avec des étapes. Nous connaissons quelques routes ancestrales qui sont bornées par des stèles.

La TRIMARD est un route pour vagabonds et hors-la-loi qui ne voyagent pas en betnazar civilisés.


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Diseur d'espace, Traité de géographie azalane Empty V. Le Mandhar Azi

Message  La voix des sables Mer 26 Avr - 20:20

V. Le Mandhar Azi, ou le paysage du ciel et des airs


Le Mandhar Azi concerne tous les aspects climatologiques en Azalaï. Il est peu connu et là encore fait l’objet d’étude des biologistes qui s’intéressent à la végétation culturelle (en cité, soignée par l’homme) et à l’unique source de végétation naturelle (l’Alabaq des champs centraux). Néanmoins de nombreux points du Mandhar Azi ressortent du travail des géopisteurs, soucieux de connaître les caprices du vent et des astres pour mieux appréhender leur influence sur les sables.

L’AUTAN est un vent qui vient des hauteurs à effet de foehn, chaud et desséchant.

Le KHAMSIN est un vent chaud et sec provenant de l’intérieur des terres vers les Champs d’Alabaq.

Le NADIR est l’opposé du zénith.

Le SIMOUN est un vent du désert chargé en sable et passant parfois à la tempête provenant des mandhar bari.

Le SIROCCO est un vent chaud et sec venant des mandhar tabi.

Le SOULANE est le versant au soleil de la bosse du Betnazar.

L’OUBAC est le versant à l’ombre de la bosse du Betnazar.

Le ZENITH est la position la plus verticale du soleil.

Le ZEPHYR est un vent calme, un souffle léger et agréable.


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