Banibarah Ak'madar

Age : 14 ans

Betnazar d'origine :
Pas de betnazar. Issue de la tribu nomade des fawalas.

Carrière souhaitée (cf ....):/

Traits physiques et caractère :
Enfant sauvage, Banibarah a souffert et vécu plus que son âge ne le permet. Cette expérience lui vaut une maturité étonnante pour une enfant de 14 ans.
Un visage aux reflets de miel, teinté par le soleil et des cheveux de jaie, qui cachent à peine le tatouage prune en forme d’esquisses qui lui barre le visage. Chez les fawalas, il est imprimé sur la peau des enfants maudits.
Elle a hérité de l’insolence désarmante de sa mère, Aliena Ak’madar et tout comme elle, est dotée d’une beauté étrange et mystérieuse. De son père, Swali, on reconnaît ce regard magnétique et inquiétant, qui ne dit que trop bien les choix qui sont entre ses jeunes mains. Un avenir à la frontière du bien et du mal, où elle devra toujours avancer telle une funambule. Son éducation aurait pu beaucoup y faire. Peut-être n’est-ce pas trop tard, peut-être que si.

Histoire du personnage :
Enfant incestueuse d’Aliena Ak’madar et de son frère, Swali. Elle grandit sous le regard protecteur de sa mère, qui fit tout ce qui était en son pouvoir pour lui épargner la vérité insoutenable qui entourait la violence de sa naissance et l’indifférence sadique de son « père ». Ce dernier étant toujours par monts et par guerre, assoiffé de pouvoir et de vengeance.
Lorsque le grand conseil des Barfaw’ découvrirent l’outrage qui avaient eu lieu dans la famille des Ak’madar, ils emprisonnèrent l’enfant, la tatouèrent pour conjurer le mauvais œil et s’alarmèrent plus que de coutume, envisageant une cérémonie exceptionnelle de mise à mort. Le grand-père de Banibarah, ne compris que trop bien, la raison d’une telle extrémité. L’origine impure de cette naissance fut divulguée en même temps que la découverte de la trace de la Clepsydre. Cette coïncidence apparut au Conseil comme une prédiction malheureuse. Banibarah ne pouvait être que l’enfant annoncée par le disciple de Mohajésir, celle qui tenterait d’anéantir les cités du désert et les betnazars d’Azalaï, lorsque le but de leur quête approcherait.
Swali ak’madar dans sa quête égoïste et solitaire, ne fut pas aux faites de ses découvertes et lorsqu’il arriva avec ses troupes pour anéantir sa propre tribu et particulièrement sa famille, il coupa court aux plans.
Aliena, se sauva malgré elle, après avoir assisté au meurtre de son père et se lança dans une longue errance dans le désert. Son frère, fou de rage de la voir s’échapper, garda prisonnière, tel un pion, Banibarah, lui évitant la mort et ré-écrivant malgré lui une nouvelle page de l’histoire…